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Le Brésil, c'est fini pour nous...

Une décision soudaine et qui ne nous apparenait pas mais qu'on a dû suivre. Bref, on est de retour sur Montpellier, content de nous rapprocher de nos familles et amis, mais avec un petit goût d'inachevé quand on pense à notre aventure brésilienne et une affection certaine pour ce pays. Une chose est sûre, on y retournera!

Tu Cherches Quoi?

Au rythme de Belem...

The WeatherPixie

Carrière de petite voix!

Me voilà maintenant star de la télé belémoise, enfin... ma voix et mon charmoso accent français!!
Je vous laisse découvrir França.pa (à chercher dans le volet déroulant "CATEGORIAS")
Eh, y a même certaines paires d'oreilles qui me reconnaissent!...

Cocktail de fruits, joli joli!

Bien aidés par la diversité et l'exotisme des fruits ici, on a testé plusieurs combinaisons dont on vous souffle la composition...
  • mangue pomme kiwi
  • pastèque menthe
  • ananas menthe
  • ananas basilic
  • mangue passion
  • mangue ananas
  • banane orange passion
  • banane pomme passion
  • banane kiwi
  • mangue coco passion
N'oubliez pas les glaçons! Et qu'est-ce qu'on dit? Merci les Agros!!

Bem-vindos e boa viagem!

On rempile pour l'Amérique du Sud, mais dans un autre pays qui, pour défier nos bosses bien roulées de globetrotteurs, fait exception au monopole de l'espagnol dans la région! Donc nouvelle langue, mais aussi nouvelle culture: un sacré patchwork avec, il paraît, des pièces portant des couleurs bien de chez nous... On reste aussi collé à la chaleur tropicale, mais que l'on expérimente cette fois au cœur des tropiques, juste sous l'équateur. Et puis on s'était déjà échoué sur un territoire de plus de 4000 km de long, mais cette nouvelle histoire se corse là encore: il faut remettre autant de km dans la largeur! Bref, le brésil annonce beaucoup d'inconnu et un peu de familier, mais de toute façon un cocktail inédit, et dieu sait si les cocktails brésiliens sont réputés!...

Une grande nouveauté tout de même: on s'est déjà envolé pour quelques temps mais jamais sans date de retour! Quel sentiment étrange de partir sans savoir combien de temps, sans connaître le prochain retour... et c'est une précieuse consolation que de découvrir vos réactions enthousiasmées quand résonne le nom du Brésil! Voyager pour nous n'a jamais rimer avec s'éloigner, d'où l'envie presque immédiate de rentrer, d'où le désir de vous accueillir, d'où le besoin de vous avoir toujours d'une certaine façon avec nous, d'où ce blog!

Voici toute notre amitié dans les rouages du net pour vous amuser, vous intriguer, vous balader, vous allécher, ou encore vous étonner! On compte sur vous pour nous faire partager aussi vos réactions, vos vies et vos envies...

 

9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 14:07
Voilà une sélection de plusieurs vidéos pour que vous puissiez mettre du son et des images sur mes histoires!

La première remonte à août dernier, quand on a visité Rio pour la première fois. En étant à Rio, Pierrot le libéro a insisté, disant qu'on ne pouvait pas passé à côté de ce temple du Brésil, de cette référence mondiale: le Maracana! En plus, ça tombe bien, il y a un bon match du championat brésilien: Flamingo (la grande équipe de Rio) -Corintians (de Sao Paulo je crois).
Vous connaissez tous ma passion vicérale pour le foot, c'est dire combien je dois être amoureuse!... Nous voilà donc au coeur du stade, mieux: au coeur de la Raça, un des plus grand club de suporters de Flamingo. Et c'était géant! Ne me demandez pas de vous raconter le match, j'ai rien vu rien compris, mais je pourrais presque chanter avec eux! Quand ils sautent tous ensemble, le béton du stade devient guimauve sous nos pieds et l'espace d'un instant on s'inquiète à l'idée que le stade a plus de 50 ans, mais on se laisse vite porter par l'ambiance!
Ils ont chanté de toute leur voix déjà pendant environ 1 heure avant que les joueurs rentrent sur le terrain et ils n'ont pas arrêté une seconde tout au long du match. Là, Flamingo vient de marquer! Je vous laisse apprécier le délire...




Rio toujours, mais lors de notre dernier passage avec mes parents. La répétition de l'école de samba de Portela qui prépare depuis longtemps déjà le prochain caranaval.
Voilà pour commencer une idée de la complexité de la samba: le haut du corps flotte, souriant et détendu, alors que les jambes convulsent! C'est tout simplement hallucinnant!...


Et puis la grande découverte dans cette répétition, c'est leur formation de percussions et surtout les gesticulations de son chef d'orchestre qui a remplacer la traditionnelle baguette par un sifflet...


Revenons maintenant en Amazonie. Petite escale rapide à Belém pour vous montrer la marée humaine du Cirio...


Et là, je vous embarque sur le bateau entre Santarem et Belém, juste pour essayer de vous donner une idée de l'ampleur de l'Amazone. N'oubliez pas qu'on est encore bien loin de son embouchure!



Et pour finir, démonstration du décrochage de barque du vendeur de crevette accroché à notre bateau. Ses panniers sont vides et sa pirogue s'est remplie à ras bord d'autres choses. Il est temps de larguer les amarres et de ramer de retour vers sa cabanne qui doit être bien loin maintenant!...


PS: ça y est, l'album photo "Brésil en Famille" est en ligne!
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 19:59

     Le voilà, le moment tant attendu, celui des retrouvailles, la reprise de ma vie de cyberpianiste qui aspire à composer vos rires, à diluer frontières et kilomètres, à captiver vos imaginations.

     Tant de temps loin des mots que ce retour me rend presque nerveuse… Où reprendre? Comment? Je ne sais toujours pas mais je ne pouvais pas laisser ces questions prolonger indéfiniment mon silence. Alors je me jette dans les profondeurs blanches de cette nouvelle page. Savoir où les lignes et entre-lignes me mèneront?

     Le plus simple est peut-être de reprendre où je vous avais laissé au moment de ma disparition, à la sortie de l'opéra, sous les coups de crayon d'un dessinateur de la place de la République…

 

~~~~~~ Chapitre 1 ~~~~~~

 

     Seb, notre 3ème mousquetaire du Brésil, a finalement décidé de ne pas renouer tout de suite avec le pays du fromage qui pu et, à notre grand plaisir, revient poser ses valises à Belém, mieux: chez nous!

     Absent pour le levé de rideau au Teatro da Paz, il propose de me mettre en piste dans sa nouvelle boîte. Ma mission: organisatrice de la venue de très importants investisseurs chinois. Sa boîte: une scierie bien sûr, je suis encerclée par le bois! Bref, billets d'avion, hôtels et transport à Belém-Rio-Sao Paulo, restaurants, excursions business-visites touristiques, conférences-salle & mobilier-conférenciers-matériel promotionnel-pauses café, traduction, réception…

     Il devait y avoir un seul groupe de 30 qui est passé par toutes les formes et les couleurs pour finalement devenir 2 groupes successifs de 8 puis 13. Il existait un programme prédéfini que je me suis appliquée à concrétiser, que je me suis exaspérée à annuler et que je me suis échevelée et enragée à réorganiser au jour le jour, la veille pour le lendemain, avec une préférence pour les samedi et dimanche!! Et le boss de me dire que c'est un peu cher. Mais vous avez déjà vu, vous, un condamné qui mendie une dernière faveur et qui en plus fait la fine bouche!?

     Bilan: énormément de stress, plusieurs envies de tout plaquer ou de tout péter, mais la satisfaction finale de voir ces chinois repartir heureux de leur séjour. Une très bonne expérience mais j'y penserai à 2 fois avant de recommencer!

 

~~~~~~ Chapitre 2 ~~~~~~

 

     Au milieu de cette mission folle s'est mêlé le calendrier de répétition de notre compagnie de contemporain, pas encore très soudée, manquant un peu de foi en son travail mais forte d'une belle et intéressante créativité.

     Une semaine plus tard donc, je retrouvais déjà les planches inclinées de ce magnifique théâtre à l'occasion de l'ouverture d'un festival de danse…




~~~~~~ Chapitre 3 ~~~~~~

 

     A peine démaquillée et rafraichie par une nuit de sommeil, qu'on file à l'aéroport recevoir la famille Dhorne! C'est parti pour 2 grosses semaines de vacances dans le Pará, en l'honneur du demi siècle de maman Dhorne (désolée Christine si j'ai cafté).

     On a découvert un nouveau visage de l'île de Marajó, on a parcouru Belém, on a accompagné le Cirio qu'avec Pierrot on découvert d'un autre angle par rapport à l'année dernière, et puis on a exploré Alter do Chão et ses caraïbes de l'Amazonie près de Santarem. Je vous propose de suivre ça en images dans l'album "Brésil en famille".

 

~~~~~~ Chapitre 4 ~~~~~~

 

     Le 2 octobre, j'ai soufflé ma première bougie brésilienne et on était déjà le 20, ce qui voulait dire que j'en étais déjà à presque 6 mois de clandestinité. Il était grand temps de sortir! Ca, c'est l'excuse. Le prétexte maintenant: Pierre partait à Buenos Aires pour une semaine au congrès forestier mondial.

     Je suis donc allé, la gorge serrée et le ventre noué, me dénoncer et me "rendre" à la police fédérale! Coup de bol: l'agent chargé de l'immigration était dans un de ses (trop rares) bons jours. Il ne m'a pas posé une seule question, je n'ai connue ni l'interrogatoire ni la prise d'empreinte qui avaient tant vexés Pierrot quelques mois auparavant. J'ai payé mon amende, le jackpot, le montant maximum prévu par la loi. Gurps… Etape n°1, le "repenti": réussie!

     L'aéroport. Passage de la douane un peu stressée, et même complètement étouffée par l'angoisse quand le responsable de l'immigration s'éloigne un interminable moment avec mon passeport… Ca y est, il revient, il murmure à l'oreille de l'agent en face de moi qui scrute mon passeport. Pas un mot, pas un sourcillement, juste un petit signe de tête et… un envoi glissé de mon passeport: j'y crois pas! Je ravale mon explosion de joie et de soulagement, je ne leur laisse surtout pas le temps de changer d'avis, et je file me faire oublier dans la foule des duty free. Je viens de passer l'étape n°2: la sorite!

     Youhou! C'est le chemin vers Buenos Aires, son quartier multicolore de la Boca et son célèbre, majestueux et vibrant tango. On a même pris 2 heures de cours particulier. Pas facile du tout mais beau, intime, intense…


     J'ai laissé Pierre entre les mains de son boss français en visite au Brésil et puis moi j'en ai profité pour traverser le Rio de la Plata et rendre visite à Malena, ma chère amie d'enfance uruguayenne, de retour sur sa terre d'origine depuis peu. Ca tombe pile poil!

     La semaine dans la belle ville de Montevidéo et puis le week-end à la mer, dans la station balnéaire de Punta del Este, de plus en plus prisée de toute l'Amérique du Sud!! Beaucoup de papote, souvent autour d'une bonne bouteille de vin: que du bon…

 

~~~~~~ Chapitre 5 ~~~~~~

 

     C'est l'heure, l'heure de l'étape n°3: le retour au Brésil… Un peu d'appréhension très vite dissipée. Je suis passée comme une lettre à la poste, haut la main! Et me voilà une touriste toute propre, toute neuve. Alors pour fêter ça rien de tel que 2 autres semaines de vacances!!

     Cette fois c'est mes parents que je retrouve: papa recevant une invitation pour une conférence à Sao Paulo, vous pensez bien que maman n'allait pas manquer ça, pas folle la guêpe ; )

Suivez nos quelques jours à Sao Paulo, notre week-end à Rio et notre semaine à Belém dans l'album "Brésil en famille".

 

~~~~~~ Chapitre 6 ~~~~~~

 

     Retour à la routine de Belém et pas mécontente dans le fond. C'est pas si facile d'être en vadrouille et de servir de guide un long moment comme ça…

     J'ai pas repris la danse car les cours sont suspendus pour un temps, mais j'ai repris mon intérim chez FRM qui a du travail à revendre! Traduction, mise en page, synthèse de documents: toutes ces choses qui bouffe un max de temps et qui ne demande aucun antécédents fifon, c'est pour moi. Mais entre nous, entre le temps passé à FRM et le nombre d'hommes des bois qui se cache parmi nos potes ici, je serai bientôt une experte autodidacte!

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 01:08

Un dimanche matin, dans le fourmillement du marché de la Place de la République, le coin des dessinateurs... Quelques mots échangés au hasard avec l'un des artistes et voilà qu'il m'invite à m'asseoir. 3 coups de crayons, 2 glisses de pinceau et me voilà passée de l'autre côté du miroir: moi version fiction!
Séduits?
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 22:47

Jamais j'aurais imaginé reprendre autant la danse et alors remonter sur scène, à l'étranger qui plus est et dans un illustre théâtre!... C'est comme un rêve, que du bonheur!!


Cette expérience, tombée du ciel puisqu'on a été appelés 3 semaines seulement avant le spectacle et que je me suis juste trouvée au bon endroit au bon moment, est un bouquet de premières fois.


Première fois que je danse dans un théâtre aussi beau. Il date de la période faste de Belém, au début des années 1900, quand le caoutchouc était encore une exclusivité de l'Amazonie et que toute l'Europe visitait cette ville alors une des plus développée du Brésil: la "Belle Epoque" comme disent les brésiliens avec drôle d'accent. (Vu, quand c'est chic, c'est français!)


Hall d'entrée grandiose, matériaux nobles (marbre, bois d'Amazonie, mosaïques, miroirs, cristal et feutre rouge sang), parquet en marquèterie, enfilades de balcons majestueux, et fresques au plafond de la grande salle et des balcons mais aussi devant le rideau… Un bijou!



Et puis c'est un vrai théâtre à l'ancienne, dans les règles de l'art. Toute petite, dans mes cours de danse, pour nous demander d'avancer, on nous disait de "descendre" et pour reculer, de "monter". On nous avait expliqué qu'avant les scènes étaient inclinées vers l'avant pour que le public voit mieux. Et bien, ça y est, je l'ai vu de mes yeux, première fois que je trouve un de ces théâtres de guingois! Voyez comme les rideaux des coulisses sont droits et comme les planches tanguent. Une sacrée pente quand même, qui perturbe quelque peu la chorégraphie!...



Voilà le mic mac de cordes pour actionner les décor et faire voyager le public. Les tous premiers spectateurs d'ailleurs sont posés à même la scène, en-dessous de laquelle s'enfouit l'orchestre.

Première fois aussi et grande expérience que de danser au rythme des musiciens. Un CD ne vous surprendra jamais, mais les instruments eux vibrent au fil de l'humeur de leur chef d'orchestre, et aucun spectacle ne se ressemble!

 

 


Je n'avais encore jamais non plus participé dans une si grande production, ni dans un opéra! Entre le chœur et les solistes, ça faisait une bonne troupe. Ensuite, un superbe travail de costumes et de décors, et une bande de maquilleurs folles. Le concept: un festival brésilien en Amazonie, présentant un opéra français (Roméo et Juliette), mis en scène par un américain loufoque et incapable de communiquer directement avec ses chanteurs. Ca ne pouvait être qu'un chef d'œuvre!

 


On a été prévenus vraiment à la dernière minute qu'ils voulaient des danseurs pour le bal des Capulets du premier acte, mais heureusement on a eu un bon nombre de répétitions. J'ai d'ailleurs bien profité de la générale, la der des ders qui sert surtout à évacuer les dernières bourdes: j'ai fini robe déchirée et culote à l'air sur le devant de la scène!! Alors après, ça ne pouvais qu'être mieux!... En tout cas, nos entrechats ont tellement séduits qu'on a fini dans le journal (je suis la fille la plus à gauche de la photo!). Bon, ils ont juste oublié de préciser que nous étions une compagnie internationale de danse!...


 

 

Enfin, sur un total de 4 représentations, j'ai réussi à attirer pas mal d'admirateurs et je les remercie tous de leur venue! Ce retour sur les planches, plus qu'inespéré, me laisse un souvenir merveilleux. Mais mon plus grand plaisir restera d'avoir découvert qu'autant d'étoiles pouvaient briller dans les yeux de mon amour d'admirateur…

 


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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 20:46

Paris, New York, Rome, Mexico, Hong Kong, toutes les grandes villes sont impressionnantes par leur taille, leur histoire, leur architecture, leur vie culturelle et nocturne, et sans aucun doute Rio se classe parmi elles. Mais Rio a en plus quelque chose de spécial, quelque chose qu'on n'avait encore jamais trouvé chez les autres, quelque chose d'ensorceleur: la beauté naturelle.


Des pitons calcaires abruptement plantés dans la jungle urbaine, comme des dents esseulées, et ornés d'un ruban de plages interminable…


Bien loin de tout ce que me donnaient à imaginer les rumeurs sur la violence de Rio, la ville se laisse découvrir tranquillement, à pieds, en bus, en métro ou en taxi. A moins d'étaler tous ses diamants ou de trainer dans les favelas et rues désertes, Rio n'est pas plus dangereuse qu'une autre grande ville, et surement moins dangereuse que Belém!


Et que dire de la qualité de vie en comparaison encore avec notre Belém do Pará… Les cariocas (avec un nom comme ça, les habitants de Rio ne peuvent qu'avoir le rythme dans la peau!) sont toujours à 2 pas d'un des nombreux parcs bien entretenus de la ville, des km de piste cyclable au bord de l'eau, des terrains de sport sur la plage et des rues côtières fermées à la circulation le dimanche.


Entre ça, une simple baignade, d'innombrables musées, une dizaine de centres culturels, je ne sais combien de théâtres et cinémas, les bars jouant de la samba sous les arcs de Lapa, les cariocas n'ont que l'embarras du choix! Ils doivent passer autant de temps à se décider parmi toutes les options que nous à réussir à trouver comment on va bien pouvoir occuper notre week-end à Belém autrement qu'en allant boire une bière!!


Bref, on a eu le coup de foudre et on ne rechignera jamais d'y retourner! Vraiment, n'hésitez pas: si vous venez au Brésil, réservez absolument au moins trois jours pour cette "Cidade Maravilhosa". En plus maintenant on a plein de petits trucs à vous souffler!


Pour vous mettre l'eau à la bouche, ça se passe en images dans l'album photo!...
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 00:30

Le verdict est tombé hier: pas de visa et pas de travail au Secrétariat de l'environnement.


Simple, net, tranchant. Epuisant, injuste, déstabilisant.


Laisser moi vous résumer toute l'histoire...

  • Décembre 2008: Je lance les dés, tombe sur la case chance et je tire une carte qui me dit "vous rencontrez par hasard le responsable environnement de la ville d'Ananindeua qui vous offre un job". Bingo!
  • Janvier à avril 2009: Prise de fonction non officielle. Au black quoi!
  • Janvier à avril: Radotage de longue halène aux oreilles de mon ex-futur chef pour la rédaction d'un contrat de travail et le remplissage de 2 formulaires.
  • Mars: Documents préparés et juste à imprimer mais mort inexpliquée de l'ordinateur de mon chef et destruction de mes précieux documents.
  • Fin avril: 1 jour avant mon départ pour les vacances en France, dépôt de mon dossier à la représentation du Ministère du travail à Belém. Inextrémiste!
  • 21 mai: Le fonctionnaire de Belém a enfin réussi à glisser mon dossier dans une enveloppe pour l'envoyer à Brasilia. Bravo! Oh rage, oh désespoir...
  • Juin: Bataille quotidienne à coups de visites à la délégation du travail de Belém et surtout à coups de téléphone à Brasilia. Motivation indispensable pour résister aux interminables attentes téléphoniques et pour s'acharner chaque jour. Au plus on se sent insupportablement insistant, au plus on est "efficace".
  • 23 juin: 1st level, you win!! Ma demande de visa de travail est enfin enregistrée dans la base de données de Brasilia. Ne vous animez pas trop vite, ça veut seulement dire qu'ils vont enfin commencer à ouvrir mon dossier pour analyser ma demande. Délai minimum: 30 jours.
  • 1er juillet: Fin définitive de mon visa de touriste, début de mon séjour "payant" au Brésil. Et oui, ici on a le droit d'être immigré clandestin si on paye environ 3€ par jour!
  • 14 juillet: Fête nationale française mais aussi commémoration des 50 jours que je viens de passer sans un seul signe de vie de mon ex-futur patron (c'est celui qui nous avait amené dans sa maison familiale sur l'île de Marajo). Il ne répond pas à mes coups de fils, ni à ceux de Pierre, ni à mes mails. Vous avez dit bizarre? Et que dire des 3 mois ou 4, je ne sais même plus, où je n'ai pas mis les pieds au Secrétariat!? Plutôt déroutant, carrément louche même. Ils veulent de moi ou pas?
  • 27 juillet: GAME OVER. Réception d'une lettre de Brasilia (datée du 6 juillet!) qui explique que mon cas ne rentre pas dans les cases. La loi a prévu le coup pour les étrangers qui veulent travailler dans le privé et ceux qui veulent travailler dans un institut de recherche public ou une université. Elle n'interdit pas les étrangers de travailler dans les organes publics, comme mon Secrétariat, mais elle ne les y a jamais autorisés non plus. En bref, la loi dit ni oui ni non, alors c'est non!

Aaaaahhhhhhhh!! C'est pas rageant ça!?? Faut vraiment être dingue pour vouloir travailler dans ce pays! 8 mois d'attente et de bataille pour un retour à zéro. Même pas, pire: pour un aller directement en prison, sans passer par la case départ, et avec une amende pour se libérer de cette situation.


Bon, au moins je suis enfin fixée sur une chose: je ne travaillerai pas au Secrétariat. Par contre, tout est à recommencer. D'abord d'autres démarches de demande de visa: on va exploiter le filon du pacs brésilien, mais ici il est tellement difficile d'obtenir des informations fiables sur les procédures à suivre que ça nous promet encore de sacrées (més)aventures. Ensuite, repenser mon séjour ici: recherche de boulot ou d'une formation par correspondance, who knows?

Bien vide et bien paumée la Laurette...

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 20:34

Notre famille s'est agrandie! Nous avons adopté une petite coccinelle, qui répond ici au doux nom de Fusca (à prononcer Fouchka).

 


En vérité, on ne peut pas franchement parler de naissance. Il serait même plus juste d'utiliser le mot "résurrection"... Nous avons récupéré la petite Fusca qu'un de nos copains avait délaissé depuis près d'un an. Forcément, Fusca n'avait plus la force de parcourir le monde. Mais on lui a trouvé un nouveau moteur, on l'a laissée en de bonnes mains pour qu'elle soit raccommodée et bichonnée, ensuite c'était reparti: on the road again!!


Bon, ses premiers pas sont déjà tout un roman... A peine lancée, après une vingtaine de mètres, trop d'émotions peut-être au bruit assourdissant de son ronron pétaradant et voilà qu'elle en perd son oreille!

 


Ensuite, on lui paye à boire, elle renoue avec ce plaisir oublié et déjà elle ne veut plus s'en passer! Alors en véritable bois-sans-soif, impossible de lui faire dire ce qu'il reste de la rasade qu'on vient de lui servir... Le signal de la jauge reste imperturbablement plat!


Quant à ses tous premiers kilomètres, ils avaient dû bien la fatiguer et, trop habituée au repos de ces derniers temps, elle n'avait pas franchement envie de repartir de si tôt. Alors elle n'a rien trouvé de mieux, au moment on voulait redémarrer, que d'avaler la clé!

 


Sacré caractère, ça promet... Enfin, pour l'instant, on l'a mise hors d'état de nuire. Le Neman est démonté et en gros on démarre au tournevis comme des voleurs de bagnole!!


Là, on l'a installée tranquille dans le garage, le temps de lui refaire ses papiers d'identité. Mais elle nous a encore joue un tour, manifestation de son esprit de contradiction... Pierre referme à clé (ouf, c'est pas la même clé que pour mettre le contact) la portière conducteur, ok. Je pousse le loquet de la portière passager, claque la porte et hop: le loquet remonte. 2, 3, 4 essais mais y a rien à faire. Alors Pierre va pour rouvrir de son côté et fermer de l'intérieur, mais là non plus, y a rien à faire, sa portière ne s'ouvre plus! Nous voilà avec une portière condamnée à être fermée et l'autre condamnée à être ouverte: génial!


Je sens qu'on n'a pas fini de rigoler avec elle...

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 20:26

Laissez-moi vous dévoiler, mesdames messieurs, la grandeur de l'homme qui partage ma vie. Il est le tout premier à marquer l'histoire de cette façon et c'est à la loyale qu'il a conquis ce titre au sein de l'Académie. Ladies and gentlemen, il est grand, il est fort, il est beau. Je vous parle là de l'histoire et non des moindre, oui: de l'histoire de Belém do Pará, quartier Reduto. Je vous parle aussi de l'Académie, la célèbre, la jalousée Compania Athletica, cette fantastique salle de sport. Il arrive, il est là sous vos yeux, représenté par son emblème, son trophée, j'ai nommé: Pierre Dhorne, Champion du premier tournoi de squash Catégorie C!!!


(Ovation dans la salle)

 


Jamais je n'aurais imaginé être aussi bien accompagnée!

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 22:34

Vendredi dernier, sur un coup de tête, on se décide à profiter du mardi 21 avril férié pour ce faire un long week-end dans le Maranhão, l'Etat juste à l'est de notre Pará mais surtout le territoire français du Brésil... Seb s'est occupé de réserver la voiture de location. Nous, le soir, on rapatrie la voiture louée au centre de Belém. Une Fiat Doplo (équivalent de Kango) 7 places. On est 4 à partir... Seb, confiant dans les vertus "bellefiques" du sang français, aurait-il prévu de ramener quelques Maranhense?

 


Samedi aux aurores + 1h de retard, on prend la route, le nez dans la carte du Pará-Maranhão pour déjouer l'absence d'indications sur les routes brésiliennes et pour sans cesse calculer la vitesse moyenne à laquelle il nous faut rouler pour arriver à temps au ferry qui nous déposera aux pieds de São Luís, notre destination. Si on loupe ce ferry, c'est 400 bornes de plus pour faire le tour de la baie. Autant dire qu'on veut la gagner cette course contre la montre! Et ce n'est pas les routes pleines de trous grands comme le gouffre de Padirac qui vont nous ralentir! Enfin, si, des fois quand même... Bref, pour un trajet de 550 km au départ de Belém, on en a eu tout juste assez du compte à rebours de 7h avant le départ du ferry! On a même eu le temps de se faire un petit repas de midi: un épi de maïs grillé et une bière en rêvant à la barbaque qu'on avalerait le soir...

 

 


On avance au hasard dans São Luís, ou plutôt Saint Louis comme l'on baptisé les français à sa fondation en 1612. Bon, ce n'est resté français que jusqu'en 1614, mais ce sont les origines qui comptent, non? D'ailleurs, dans la vieille ville on marche sur des pavés français, oui oui: nous on chargeait nos navires de bois précieux brésiliens, minerais (précieux aussi) et nourriture, puis pour ne pas les renvoyer au Brésil à vide on les lestait avec des pavés!

 


Mais ce sont surtout les traits portugais qui ressortent sur les visages de ces maisons maquillées d'azulejos (faïences des façades).

 

 


A la fin des années 80, beaucoup des demeures coloniales ont été sauvées du délabrement par un grand projet de restauration qui a ajouté la ville au patrimoine de l'Unesco. Seulement visiblement, les habitants ont replongé dans une phase de négligence et le centre historique qu'on a découvert avait bien triste mine. Vraiment dommage!...

 


Sinon, on s'est fait une journée à 200 km de là, sur la côte est. Départ à 5h du mat pour rejoindre, après 4h de bus aussi secoués qu'un Orangina, pour rejoindre Barreirinhas: porte d'entrée du parc national des Lençois (=draps). Un endroit qui se mérite: encore environ 1h de 4x4, ballotés sur une piste de sable, à travers des forêts d'arbres à cajou et des champs de manioc et maïs, qui nourrissent les quelques âmes perdues dans ce parc aride.

 


Encore quelques mètres à parcourir pieds nus (où nous allons, pas besoin de chaussures, nous a dit le guide) et on atteint le sommet d'un grand mur de sable. Là haut, nous voilà muets, pas à cause de l'effort mais du panorama qui s'ouvre jusqu'à l'horizon... cet endroit porte bien son nom: devant nos yeux s'étale comme un interminable voile rayé d'un blanc éblouissant et d'un bleu turquoise intense.

 


On passe d'une dune à une autre. Tantôt désert, tantôt oasis. Entre chacune d'elles se love une lagune aux couleurs féériques. On se trempe partout où l'on passe: une merveille cette eau douce cristalline et étonnamment fraîche!

 


De l'eau de pluie, tout simplement, accumulée depuis le début de la saison des pluies en janvier. En octobre, les rayures bleues se seront déjà presque complètement évaporées pour être redessinées l'année suivante. Alors c'est bien le moment de profiter des 2m d'eau: on laisse les brésiliens à leurs activités: trempage d'orteils, descente de bières (ils en emmènent vraiment partout!) et photos glamours, trop peu pour nous...

 


Non, nous on se fait une bonne traversée de lagune, une séance de chatouille par des nénuphars, des tournois d'OXO sur sable et des plongeons depuis les "falaises"!!

 

 


Et pour s'en prendre vraiment plein les yeux, on enchaine avec un survol de cet immense damier bleu et blanc. Epoustouflant, difficile à commenter... que du rêve!

 


On a eu beaucoup de chance: la seule journée sans pluie de notre séjour on l'a passée dans le sable fin des Lençois. Mais comme on ne gagne pas à tous les coups, on s'est pris de sacrés coups de soleil!!

 


Enfin, si on avait su, on aurait passé tout notre temps à Barreirinhas, histoire de faire d'autres excursions dans les dunes: randos, quad ou vélo, des supers plans qu'on garde à faire avec certains d'entre vous! Alors, qui se dévoue??

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 21:03

Toutes petites et pas bien lourdes, bien potelées, la peau douce, de belles couleurs... elles sont vraiment à croquer!!

Il faut être attentif et bien s'en occuper, chaque jour un petit peu. Parce qu'en plus elles changent et elles évoluent à vue d'œil!

On n'aurait jamais pensé que ça viendrait si vite, mais c'est vraiment du pur plaisir et puis qu'est-ce qu'on est fier quand on les regarde...

 


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